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 Technologie financière

La FinTech, tu connais? C’est la technologie qui te permet de gagner du temps en faisant un paquet d’action en ligne, comme déposer un chèque, faire une demande de prêt, taper pour payer, etc. 



 
 En 2012, 3 milliards de dollars étaient investis dans les fintech. Trois ans plus tard, ce montant atteignait les 20 milliards. Sur le seul premier semestre 2018, il dépassait les 27,5 milliards. Tous les pans de l'industrie bancaire ont depuis été bousculés : les paiements entre particuliers, le paiement à l'international, la banque corporate, le prêt, l'assurance, ou encore l'investissement. Les banques ne manquent pourtant pas de moyens pour innover. Alors pourquoi cet engouement pour les services financiers alternatifs ? Les banques ont-elles pris trop de retard pour contre-attaquer

Les types de services les plus communément retrouvés dans les FinTech 

Financement participatif et Cagnottes en ligne
Crypto-monnaies (tel que le bitcoin, sont inclus les innovations tels que les Contrats intelligents ou la blockchain)
Paiement mobile
Banque en ligne
Open banking
Insurtech
Regtech
Robo-conseillers et technologie d'apprentissage
 

 


 La technologie financière, aussi dénommée fintech

La technologie financière a été utilisée pour automatiser les activités d’assurance, de trading et de gestion des risques. Les services peuvent provenir d’une collaboration entre divers fournisseurs de services indépendants dont l’un, au moins, doit être une banque ou un assureur agréé. Cette interconnexion a été rendue possible grâce à l’émergence des APIs ouvertes et à l’ouverture du système bancaire (open banking), et elle s'appuie sur des réglementations telles que la Directive européenne sur les services de paiement . Sur les marchés de capitaux, des plateformes de trading électroniques innovantes facilitent les transactions en ligne et en temps réel. Les réseaux sociaux de trading permettent aux investisseurs d'observer le comportement de leurs pairs et des traders experts et de suivre leurs stratégies d'investissement sur les marchés des changes et des capitaux. Les plateformes nécessitent peu voire pas de connaissances des marchés financiers et ont été décrites par le Forum Economique Mondial comme des perturbateurs offrant « une alternative low-cost et sophistiquée aux gestionnaires de fortune traditionnels » .

Les robo-advisors sont une catégorie de conseillers financiers automatisés qui fournissent des conseils financiers ou des prestations de gestion de placements en ligne avec une intervention humaine modérée ou minimale. Ils fournissent des conseils financiers numériques basés sur des calculs mathématiques ou des algorithmes, et peuvent donc constituer une alternative peu coûteuse aux conseillers humains.

Les investissements mondiaux dans les technologies financières ont augmenté de plus de 2200%, passant de 930 millions de dollars en 2008 à plus de 22 milliards de dollars en 2015. Et cette croissance n’est pas terminée. Au cours des 6 premiers mois de l’année 2018, les investissements dans les FinTech ont été exceptionnels, tirés en partie par deux transactions – l’acquisition de WorldPay par Vantiv pour 12,9 milliards de dollars et les 14 milliards de dollars de financement en CR levés par Ant Financial. Au premier trimestre 2018, les investissements mondiaux dans les FinTech ont déjà dépassé ceux totalisés sur l’année 2017, atteignant 57.9 milliards de dollars pour 875 transactions. Ils sont même sur le point de dépasser le pic atteint en 2015. Le secteur émergeant des technologies financières de Londres a connu une croissance rapide au cours des dernières années, selon le bureau du Maire de Londres. 40% de la main-d’œuvre de la ville de Londres est employée dans les services financiers et technologiques.

En Europe, 1,5 milliard de dollars ont été investis dans des entreprises de technologie financière en 2014, 539 millions de dollars dans des sociétés basées à Londres, 306 millions de dollars pour celles basées à Amsterdam et 266 millions à Stockholm. En 2018, cette répartition a un peu évolué. Le Royaume-Uni est toujours à la première place avec 16 milliards de dollars investis dans les FinTech sur le premier semestre 2018 sur un total de 26 milliard pour l’Europe. [12] Après Londres, Stockholm est la deuxième ville d'Europe en termes de financements reçus sur les 10 dernières années. Le nombre de transactions dans la FinTech en Europe a fortement augmenté sur cinq trimestres, passant de 37 au 4e trimestre 2014 à 47 au 1er trimestre 2016. L’Union Européenne encourage le développement du secteur et l’innovation en adoptant des directives et des règlements (DSP2 et RGPD en 2018) La Lituanie est en train de devenir un pôle nord-européen pour les entreprises de la FinTech depuis la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne. Selon les statistiques, à fin 2017, la Lituanie comptaient 117 FinTech, contre 45 en 2013. Elle aurait accordé 35 nouvelles licences sur 2017.

En Asie-Pacifique, un nouveau pôle FinTech a vu le jour à Sydney en avril 2015. Selon KPMG, le secteur des services financiers à Sydney a généré en 2017, 9 % du PIB national. Il serait plus important que le secteur des services financiers de Hong Kong ou Singapour . Le gouvernement australien entend encourager cette croissance, dans la mesure où il a annoncé la mise en place effective de l’open banking pour juillet 2019. Il faut toutefois mentionner que les investissements dans le secteur de la fintech ont doublé en 2018 dans la cité-état de Singapour, atteignant 365 M USD ; les fonds investis étaient dirigés vers les solutions de prêts, de paiements et d'assurance.

En outre, un laboratoire d'innovation dans les technologies financières a été créé à Hong Kong en 2015. Cette même année, l'Autorité Monétaire de Singapour a lancé une initiative dénommée FinTech & Innovation Group visant à attirer les jeunes entreprises du monde entier. Elle s'est engagée à dépenser 225 millions de dollars dans le secteur des technologies financières au cours des cinq prochaines années